Maladie de la jeunesse est une joute verbale magistrale, drôle et cinglante, qui met l’humour au service de la tragédie. En cassant les codes du théâtre classique, elle réinvente la scène.

Jeune et audacieuse, cette troupe de sept comédien.nes s’adapte aux lieux qu’elle investit. En se fondant ainsi dans chaque décor, elle s’approche au plus près du réel et transcende le jeu.

Les études, la violence des rapports de domination, l’amitié, l’amour, la perte de sens et l’orgueil : autant de thèmes qui ont traversé les âges, depuis le temps reculé des récits d’Homère, jusqu’à aujourd’hui, ici, en 2023.

Maladie de la jeunesse explore l’époque moderne par le prisme d’étudiant.es en médecine. Art et science, donc, s’y entrechoquent et s’y mêlent, pour mieux questionner le monde.

Les planches de l’université seront celles de la chambre de Marie, étudiante en médecine. De quoi donner un écho formidable à ce texte et assurer aux spectateurs une immersion pleine de sens.

Une résidence étudiante. Quatre jeunes filles et trois garçons un peu plus âgés, pour la plupart étudiant.es en médecine. Entre les murs de la chambre de Marie, toutes et tous se confrontent à la vacuité morale et spirituelle d’une époque qui semble le miroir de beaucoup d’autres.
Certain.es sont étouffé.es par un désarroi profond et mélancolique, d’autres plein.es encore de désirs pour l’avenir. Mais les trahisons, bientôt, renversent les croyances. Et la joute verbale à laquelle cette jeunesse se livre est alors magistrale. Elle les mènera à ce qui pourrait être l’origine de la violence : ce besoin universel et monstrueux de domination, qui ronge insidieusement les rapports entre les êtres, jusqu’au point de non retour.