Il est possible de retracer la poursuite des idées en commençant par la classification du vivant faite par Aristote, IV siècle avant J-C. Cela permit une catégorisation paramétrée sur le genre et l’espèce et donc d’instaurer un certain lien, au moins conceptuel si ce n’est biologique, entre les espèces. Dans la continuité, son contemporain, George-Louis Leclerc, compte de Buffon s’attela à rédiger un ouvrage, Histoire naturelle, dans lequel il s’applique à donner une description détaillée de la nature. Entre autres, le philosophe expose ses théories sur l’origine des espèces ainsi que sur la composition du vivant avec son concept de moule antérieur. Plus tard, au XIXe siècle, son successeur, Charles Darwin met en lumière sa théorie de la pangénèse, un raisonnement selon lequel il existerait des particules, unités fondamentales du vivant, portant l’hérédité. En résonance à ces théories, en 1838, Matthias Jakob Schleiden et Theodor Schwann exposent la théorie cellulaire : la cellule est l’unité structurale et fonctionnelle des plantes et des animaux.